Je viens de terminer mon plus gros mois depuis que je me suis officiellement lancée en 2015. Et même de toute ma vie.
Le plus gros mois en termes de beaucoup de choses. Chiffres y compris, mais pas seulement (et ce n’est pas le plus important). Le plus gros en termes d’apprentissage et de prise de conscience, certainement. Car l’un ne peut pas aller sans l’autre.
Des gros mois, j’en ai eus plusieurs avant cela. Je me souviens avoir été marquée par avril 2020 et octobre 2021. Gagner trois fois plus que lorsque j’étais employée en multinationale ? J’ai eu de la peine à réaliser que cela était possible, et que je l’avais fait. Mais attention : cela ne veut pas dire grand-chose si les mois précédents ou suivants sont minimes. C’est aussi ce qui s’est passé pour moi durant ces années-là, alors que mon entreprise avait été violentée par la période Covid.
Ce mois de mars 2023 aura été différent. Bien différent. Car ce que j’ai gagné (au sens propre et figuré) durant celui-ci repose sur l’addition de tout ce qui s’est déroulé au cours des dernières années. Dans le tangible comme dans l’intangible. Grâce à mes actions comme mes introspections. Pour moi, il ne s’agit pas d’un mois-clé. Plutôt du résultat d’une multitude de développements-clés.
Grandir dans l’inconfort (et tout ce que cela implique)
Si tu me lis, tu vois peut-être la joie à travers ces lignes. L’abondance. Oui, ok. Mais ce que j’aimerais te dire, c’est qu’au-delà de tout cela il y a l’inconfort. Tout l’inconfort auquel j’ai dû faire face pour vivre de ma passion. Savoir tenir.
Les moments passés à pleurer de tristesse, de colère, de sentiments d’injustice. Parce que combien de fois j’ai vécu des nuits noires de l’âme ? A combien de reprises j’ai été déçue et affronté des déconvenues ? Et lorsque cela arrive, ce n’est pas l’environnement externe qui est responsable.
Aller voir au fond de soi ce qui demande de passer des paliers n’a rien de glamour ni de facile. C’est ce qui est le plus complexe : accepter de se confronter. Et décider de soigner ce qui est souvent issu de blessures profondes. Aujourd’hui, je sais que c’est ce qui demande le plus de courage et qui, par la même occasion, amène à grandir de la meilleure façon : claire et fulgurante.
« Working on our own shit » comme disent les anglo-saxons. C’est ce que j’ai continuellement suivi en me faisant accompagner. En allant travailler dans des couches subtiles. Ca fait mal ? Oui. Mais c’est nécessaire et désormais…. Pas négociable pour moi. C’est le processus de la mue. Mue-tation.
Mais avec JOIE
Au-delà d’un mois impressionnant, j’ai vécu autre chose de totalement déroutant : je ne me suis jamais autant écoutée que durant cette période. Depuis le début de l’année, je prends des jours de congé. Si je veux terminer plus tôt pour retrouver ma famille, je rentre à la maison.
Ces derniers mois, je suis partie plusieurs fois en voyage. Je me suis offert de la détente au spa. J’ai débuté le sport que je pratique désormais plusieurs fois par semaine. J’ai fait des choses pour moi qui me faisaient du bien. J’ai écouté mon cœur et mes envies au-delà de mon mental, ce que j’ai appliqué à mon travail quotidien (exercice que j’entreprends de manière très claire depuis l’année passée et plus que jamais aujourd’hui).
J’ai accepté de ne plus courir tout le temps après… après quoi exactement ? Question intéressante. Qu’est-ce qu’on cherche au fond ? En ce qui me concerne, cela est en lien avec un fort besoin de réassurance, associée à la peur. Fini, je ne veux plus être dans cette énergie. Je veux la paix intérieure.
Je m’épanouis quand je réponds à mon bonheur intérieur. Et je comprends que ce n’est pas en faisant toujours plus que l’on grandit. C’est tout l’inverse. C’est la ligne sur laquelle j’accompagne les femmes qui recherchent cet épanouissement global, sur tous les axes de leur vie (pro et perso). Car j’ai réussi à transformer cela : faire moins, lâcher prise, être en joie et sérénité ; puis obtenir plus. Beaucoup plus.
Et justement, l’énergie
C’est celle de la joie, de la clarté, de la simplicité et surtout : de l’alignement. Cela fait des années que je chemine vers cette voie, tu le sais si tu me lis depuis un moment et que tu suis mon parcours. Il y avait pourtant encore des petits « buzz » comme je les appelle, qui m’éloignaient parfois de ce chemin si limpide que je pouvais voir et ressentir.
A présent, je ne dis pas que tout est parfait, car tout cela est le travail d’une vie. Néanmoins, plus j’ai le courage de me calibrer à ce chemin et surtout, cette énergie, plus je récolte en mode +++. Ce saut de la foi, c’est ce qui est le plus ardu à assumer. Cela demande de savoir se détacher, se délester et se défaire de ce qui n’est pas ou plus totalement juste. Dire non, c’est loin d’être chose aisée quand on a la fibre altruiste.
Mais j’ai réalisé la chose la plus évidente maintenant que cela est acté : lorsqu’on n’ose pas dire non à quelque chose qui ne sonne pas juste, c’est à soi-même qu’on dit non. Et à tout ce qui s’ensuivra de bénéfique ensuite. Parce que l’Univers répond à l’énergie qu’on lui envoie.
L’investissement, parlons-en
Pour parvenir à vibrer continuellement sur cette fréquence, cela ne s’est pas fait en un jour ni gratuitement. J’ai choisi de me faire guider par des personnes d’envergure qui ont la carrure suffisante pour me soutenir et aussi, qui sont passées par là où je passe à travers chaque étape. Et investir en soi, cela a un coût.
Je n’ai jamais choisi un mentor au hasard et cela a toujours été le fruit de choix très conscients, basés sur des EMOTIONS : pas seulement positives, d’ailleurs. Certaines de ces femmes (j’ai toujours eu des mentors femmes) me « repoussaient » au départ. Aujourd’hui je sais que c’est parce qu’elles venaient toucher des points sensibles de réflexion en moi. Effet miroir de certaines choses auxquelles je ne voulais pas me confronter. Je réalise que c’est la raison pour laquelle ces personnes m’ont fait évoluer plus rapidement que jamais.
A chaque accompagnement, j’ai dû repousser mes limites financières. Pour être totalement transparente, imaginer investir un montant que je n’avais souvent pas encore sur mon compte de revenus m’a demandé d’oser sauter dans le vide sans parachute.
« Si tu veux aller là où personne ne va, cela te demandera de faire des choses que personne ne fait »
C’est ce qui a fait que ça a marché à chaque fois et que j’ai pu progresser en grandissant.
Si on attend le parfait timing et d’avoir largement de quoi s’offrir les services d’un mentor, je crois qu’on n’est pas véritablement prêt à grandir. Et peut-être que c’est ok, le moment viendra quand « on n’en pourra plus ». Car ce moment-là, lui, finit toujours par arriver lorsqu’on a la fibre entrepreneuriale plantée au fond de soi.
Il n’a été question « que » de ça depuis.
Patience et résilience et… Confiance
Rome ne s’est pas faite en un jour. Il en va de même pour tout parcours qui se veut sain et pérenne. C’est à force de planter des graines que de belles floraisons se laissent accueillir et cueillir. Et parfois, la récolte n’a pas lieu comme ni quand on le voudrait. Mais au final, la nature est toujours plus forte. C’est la même chose lorsqu’on avance en confiance dans sa trajectoire de passion.
Et la confiance, c’est la donnée la plus précieuse. Au-delà des considérations financières et du « quand et comment ». La confiance, c’est ce qui permet de vivre, de survivre, de durer et de perdurer. Lorsqu’on ressent ce sentiment dans toutes les cellules de son corps, alors je crois qu’on a gagné. Gagné sur les ressentiments, sur la colère, sur la tristesse, sur l’impatience, sur tout ce qui peut venir entraver notre chemin de conscience.
Cette confiance, que je ressens de plus en plus régulièrement dans mon corps comme une énergie fluide, tranquille et galvanisante en même temps, c’est mon bien le plus précieux.
Et je te souhaite de toi aussi pouvoir y accéder si tu ne l’as pas encore rencontrée, car elle est au fond de chacun-e. Et rappelle-toi : je ne suis partie de rien lorsque j’ai pris cette décision de lancer ce qui était à l’époque un simple « petit projet ».
xxx
Marylin
P.S. Accéder à cette confiance, gagner plus sans en faire toujours plus, expérimenter sa plus profonde justesse, vivre au rythme de son calme intérieur : c’est le chemin sur lequel j’accompagne celles qui ont choisi de dire oui à leur âme. Je co-chemine volontairement avec peu de femmes pour mieux les guider en profondeur. On se choisit mutuellement sur des paramètres qui n’ont rien de tangible mais sont sincères et porteurs. Si tu te sens appelée, c’est le moment : je peux encore accueillir une personne dans cet écrin sur mesure, « Fil d’Or » comme je l’appelle. Ecris-moi et je t’enverrai un premier questionnaire pour voir si nous sommes faites pour vivre cette étape déterminante ensemble.
partager