J’étais en réflexion sur le contenu de cet article et prête à l’écrire quand j’ai reçu le message de l’une des femmes que j’accompagne en 1 :1 sur plusieurs mois. Elle m’exprimait justement à quel point elle se sent parfois découragée et surtout épuisée, habitée par des peurs qui reviennent fréquemment quant à l’argent et la projection sur l’avenir.

Il est donc bel et bien temps que je « ponde » ce texte, que j’aurais personnellement souhaité lire au début de mon cheminement de développement personnel et entrepreneurial.

 

Et c’est justement là le fond du sujet : ces choses dont on ne parle pas.

Pas assez. Et qui sont pourtant d’utilité publique. Tellement plus que ce qu’on nous fait consommer au quotidien à large échelle à travers une télévision, par exemple.

Ce texte fait également suite à une conversation que j’ai eue dimanche matin à l’heure du petit déjeuner à Munich, où j’ai séjourné durant le week-end pour rencontrer ma mentor. En plus de faire sa connaissance « en vrai » pour la première fois, j’ai eu l’occasion de partager de magnifiques discussions avec d’autres femmes qu’elle accompagne. Dont l’une avec qui nous nous sommes retrouvées pour un café avant de repartir pour la Suisse.

Je raconte cela ici car il m’est apparu quelque chose d’intéressant alors que nous étions en conversation sur nos expériences professionnelles passées. Si tu désires savoir de quelle manière j’ai été puissamment éjectée du monde corporate pour découvrir, dans la douleur, que ma voie n’était pas celle du salariat traditionnel, j’ai écrit cet article à l’époque.

Au-delà de ce qu’il s’est fondamentalement passé à cette période, un autre point important s’est révélé dans cette discussion : de quelle manière il a fallu tenir bon pour ne pas retomber dans les mêmes schémas par « facilité ».

 

Premier exemple

Lorsque j’ai choisi de quitter le monde des médias (après 4 expériences catastrophiques, il était peut-être temps de voir les choses en face), je voulais retrouver rapidement un emploi, bien évidemment. A ce moment-là, je n’imaginais pas encore travailler pour mon propre compte. Alors je répondais aux annonces qui étaient en lien avec mon poste précédent, mais dans des domaines d’activité différents et surtout, autres que ceux du monde de la presse.

La réalité, c’est que durant les premières semaines, je recevais plusieurs appels de boîtes extrêmement intéressées à travailler avec moi. Des boîtes de… média.

A côté de cela, les autres sociétés que je contactais ne me donnaient pas réponse. Je m’impatientais (la patience n’a jamais été mon fort. En tant qu’entrepreneure aujourd’hui, je crois que l’impatience devient une qualité quand on sait comment la doser).

J’avoue : j’ai eu souvent l’envie de me jeter sur l’un de ces postes que l’on m’offrait comme sur un plateau d’argent, à condition que je vende mon âme en retournant dans un domaine où j’avais tant souffert.

 

J’ai choisi de tenir bon.

J’ai choisi de faire confiance.
J’ai décidé de m’abandonner à la vie et au destin.

Cela signifiait faire taire les voix qui venaient sans cesse me dire :
« Tu ne trouveras jamais de nouvel emploi si tu fais la fine bouche ».
« Ton droit au chômage prendra fin et tu te retrouveras sans revenu ».
Et, le fameux, très fort en ce qui me concerne :
« Mais que vont penser les gens de toi ? »

Cette voix, on peut l’appliquer à tant d’autres situations. J’y reviens plus loin dans l’article.

Quoiqu’il en soit, j’ai accepté que cette voix se présente régulièrement. Ce que je n’ai pas accepté, c’est de me laisser diriger par elle.

A chaque fois qu’elle venait, je lui faisais part de mon observation de sa présence. Et je lui disais gentiment qu’elle pouvait aller se faire voir, que je n’étais pas disponible pour entrer dans ce dialogue improductif.

Six mois plus tard, le temps pour l’Univers de recalibrer ce qui devait l’être, je décrochais un nouvel emploi selon toutes mes requêtes.

 

Ce qu’il fallait ?

Confiance.
Lâcher-prise.
Et intégrité, surtout.

« Si l’on n’a pas tout de suite ce que l’on désire, c’est parce que quelque chose de mieux nous attend ».

J’ai été confrontée au « savoir tenir » à de nombreuses reprises encore.

Quand j’ai quitté ce dernier emploi en entreprise pour me lancer comme indépendante, il m’a fallu confiance, lâcher-prise, intégrité et conviction. Je venais d’accoucher en débutant ma première saison des mariages. Et franchement, avec le recul je me dis que c’était de la folie.

Je me suis lancée dans le vide et j’ai dû faire face à de nombreuses reprises à ma peur du vide. Si au début tout se passait de manière prometteuse et que les indicateurs me montraient que je pouvais avoir confiance, cela n’a pas duré. Parce que tout est mouvance, évolution et changement. Et mon entreprise, elle a bougé de différentes manières à maintes reprises. Il y a eu toutes ces étapes. Puis le moment où j’ai préféré incarner qui je suis plutôt que paraître. Puis la période Covid (j’étais très en colère. Je te laisse piocher sur mon blog les articles relatifs à cette phase qui donnent le ton de ce qu’a vécu mon âme).

 

Durant chacune de ces transitions, le vide m’a saisie.

La peur, les doutes aussi. Comment s’en remettre à plus grand que soi quand on est terrorisé à l’intérieur ?

Pourtant, à chaque fois que j’avais l’impression que j’allais me prendre le mur, quelque chose arrivait en ma faveur. Comme des petits miracles, parfois à peine perceptibles car ils ne correspondaient pas exactement à l’objectif que j’avais en tête. Mais c’est en sachant les reconnaître dans leur justesse que j’ai compris. J’étais portée. Et si j’étais capable de le reconnaître et de remercier, alors j’entendais ce souffle de voix me disant que tout irait bien.

Il n’a été question « que » de ça depuis.
SAVOIR TENIR.

Dans les moments vagues.
Dans les périodes de vertige.
Dans les phases de dépit et frustration.

Plus j’ai accepté les règles du jeu de « savoir tenir », plus j’ai obtenu en retour.
Et je crois que c’est ainsi qu’il faut le voir : un jeu.

La vie n’en est-elle pas un ?

xxx
Marylin

 

P.S. Savoir Tenir est le thème récurrent de mes accompagnements.
Je suis en train de lancer de nouveaux formats en groupe que je dévoilerai bientôt.
En attendant et si tu désires faire un travail de fond sur cette thématique, contacte-moi.
Je peux te proposer plusieurs espaces pour approfondir ce sujet, allant de 1h à 1 an !

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