Après 8 ans d’entrepreneuriat, je me surprends toujours à expérimenter de façon aussi puissante que déroutante les montagnes russes émotionnelles que cela implique.
La montée est souvent fulgurante, avec son lot d’adrénaline, la chaleur au corps et au cœur que cela procure. C’est purement grisant, cela ouvre l’horizon de tous les possibles.
Dans ces moments-là, l’énergie créative se déploie en flux constant, parfois même de manière si forte que cela en devient incontrôlable. La joie partagée est contagieuse, chaque transmission nous revient comme un boomerang de passion. Cent idées en une minute, ça fuse dans la tête, avec l’angoisse excitante du « comment vais-je faire tout ça » et la sensation de souffle coupé, tellement on a de la peine à réaliser qu’on vient de passer un grand palier ou de faire ce que l’on appelle un saut quantique. On est là où l’on rêvait d’être il y a quelque temps, parfois très peu de temps. Et plus on va de l’avant en intégrant ce fonctionnement, plus les matérialisations sont rapides.
Et comme tout est équilibre, ces états, même si on parvient à les rendre de plus en plus constants, finissent par s’apaiser naturellement. C’est là que survient la re-descente, le moment qui devient alors tant redouté quand on sait qu’on ne peut finalement pas l’éviter.
Après avoir touché le plafond, oui, il faut gentiment redescendre.
Et quand on commence à vivre et modéliser les moments qui nous portent vers le haut, on aimerait forcément y rester.
En huit ans d’entrepreneuriat, je n’ai cessé d’alterner ces phases, et j’imagine que je ne suis pas la seule. Ce qui est troublant, c’est à quel point ces phases se développent en parfaite cohésion : plus on va haut, plus la descente peut faire mal si l’on n’a pas appris à assimiler cela.
Comme si leur potentiel était lié et que la puissance de l’une n’allait pas sans l’autre.
Tout ça, j’aurais aimé l’entendre et j’aimerais encore souvent le partager avec d’autres entrepreneurs. Sauf que j’ai l’impression que cela fait partie des nombreux sujets dont on n’aime pas trop parler.
Et puis là, pleinement plongée dans cet ascenseur émotionnel à nouveau, j’ai eu envie d’écrire les mots qui m’auraient fait tu bien si j’avais pu les lire en temps de besoin. Et de confier mes observations sur les éléments qui permettent de rebondir quand le vide fulgurant nous envahit et qu’on se sent démuni.
Après avoir touché le fond, oui, on peut simplement remonter.
Et voici mes outils :
1. Le saut de la Foi
Plus on est dans la peur, plus on est amené à s’abandonner totalement à la confiance. Et c’est bien ce qui peut sembler complètement paradoxal.
Je l’ai expérimenté à maintes reprises dans mon cheminement entrepreneurial (personnel aussi). C’est dans les moments où j’ai eu la sensation de littéralement perdre pieds que je me suis retrouvée à ne pas avoir d’autre choix que de lâcher prise. Sans savoir de quoi serait fait demain. Face à mes plus grandes craintes, doutes et anxiétés.
Et pourtant, c’est toujours dans ces étapes que j’ai réalisé être soutenue. Comme si une main venait à chaque fois, au bon moment, me rattraper et m’envelopper alors que j’avais l’impression de chuter droit direct vers le sol. Et me remonter avec tendresse. Souvent même plus haut que là où je me trouvais précédemment.
Je n’ai jamais trouvé d’explication rationnelle à cela si ce n’est celle que l’on n’est jamais seul, on est guidé pour autant qu’on se laisse guider, et comme j’aime à le dire : l’Univers nous récompense à la hauteur du courage dont on fait preuve.
A ce jour, je l’ai constamment vérifié. Toujours
2. Se reconnecter à l’abondance
Lorsqu’on se sent sur une pente descendante, on peut vite se voir en « manque ».
Manque d’objectifs, manque d’estime de soi, manque de passion, manque de projets, manque de clients, manque d’argent. C’est la peur de ce dernier qui revient le plus souvent lors des coachings que je prodigue.
Je donne souvent comme conseil de trouver un moyen de se reconnecter à l’abondance, et surtout à la sensation que cela procure et de voir ce qui « vient » à ce moment-là dans notre tête et notre corps.
Là aussi je vais parler de ce que j’ai appris au cours de toutes ces années : il est impossible d’accéder à l’abondance si on ne la fait pas déjà vivre au fond de soi.
Matériellement parlant, comment peut-on espérer faire fructifier et voir se développer ses activités si on a déjà soi-même peur d’investir et/ou que l’on trimballe de gros blocages face à l’argent ?
Pour le reste, c’est pareil. L’abondance est contagieuse, sur tous les plans. Et tant que l’on n‘est pas en alignement avec ce qu’on désire et ce qu’on met sainement en place pour y arriver, le chemin restera extrêmement drainant.
3. Se donner le droit d’être en joie
Je vais à nouveau parler de mon exemple personnel mais je suis sûr que plusieurs se reconnaîtront à travers celui-ci : en bonne perfectionniste très portée sur le travail bien fait (Ennéatype type 1 selon l’Ennéagramme), j’ai grandi puis évolué avec l’injonction (j’étais la seule à me la donner, en plus !) qu’il fallait que le travail soit fait avant de s’amuser. Et si possible, parfait. Soit, il y a une part de juste là-dedans. Sauf qu’à se développer de cette manière, le plaisir et la joie n’ont plus vraiment leur place, puisqu’il y a toujours quelque chose à effectuer « avant ».
Et puis un jour, en comprenant mieux mes mécanismes profonds, j’ai décidé de faire un test : privilégier un moment de plaisir à ma liste de tâches. Non seulement cela ne m’a pas empêché de réaliser ce qui devait l’être ensuite, mais je l’ai fait avec une nouvelle énergie, bien meilleure, et en plus j’ai constaté que cela décuplait ma créativité. J’ai réitéré l’expérience une autre fois, puis encore et encore. Jusqu’à intégrer la joie comme moteur dans mes tâches, même les plus barbantes, en m’autorisant à les faire différemment, pourvu que le plaisir y soit associé.
Et ça, dans les moments de « down », c’est juste essentiel. Le plaisir peut prendre la forme d’une balade au soleil alors qu’on se sent démotivé. Visiter un lieu inconnu et se laisser surprendre. Passer un moment avec une personne qu’on aime. Lire ce livre qui traîne sur le coin du bureau depuis des semaines. Faire une activité artistique, même si on n’y connaît rien. Pourvu qu’on fasse « shifter l’énergie ». Et que l’on retrouve un lien au cœur que l’on avait oublié ou que l’on ne connaissait peut-être pas encore…
4. Cultiver la gratitude
Je ris en écrivant ces mots parce que je suis la première à avoir pensé durant longtemps que ça fait très « bateau » de dire ça. J’avais un peu cette image de la personne contente pour tout, qui voit le bon et le beau partout, et qui est déconnectée de la réalité à force de vivre dans son monde de Bisounours.
Sauf que… Quand on expérimente des événements difficiles, voire très douloureux, on en vient à recommencer à apprécier chaque petite touche de bonheur qui vient à soi. En les accueillant petit à petit, on réalise que rien n’est un dû. Et ça nous remet comme il faut à notre place. Parce qu’à ce stade, il est certainement nécessaire de comprendre ou ré-expérimenter ce que signifie « humilité ».
Si comme je le disais précédemment, l’Univers nous récompense à hauteur de notre courage, je crois qu’il en est de même pour notre manière à reconnaître et apprécier ce qui se présente sur notre chemin. Dire Merci, ça ne coûte pas grand-chose, et ce qui est découle est exponentiel. C’est la base de la politesse, que l’on devrait appliquer en réponse à bien des éléments et événements pas toujours tangibles, mais qui le méritent foncièrement.
5. Se (re)plonger dans le cœur de sa mission
C’est le meilleur moyen de lâcher prise, tout en continuant à honorer ce qu’on est fondamentalement venu faire ici et maintenant.
Sa mission, c’est la base de son feu sacré. C’est ce qui nous anime au plus profond. Ce qu’on ne pourrait jamais envisager ne pas ou ne plus faire tant que l’on est en vie.
Et c’est tout simplement ce qui nous permet d’accéder à ces fameuses phases de montées et re-descentes. Le cœur de tout.
Quand on a la sensation que quelque chose coince ou que l’on perd un peu de sa lumière intérieure, revenir à ce fondamental est le meilleur des nouveaux points de départ.
Œuvrer dans ce pourquoi on se sent vivant.
Collaborer avec sa conscience pour en faire quelque chose de beau, d’utile, de grand.
Contribuer à cette vision que l’on crée et co-crée avec tous ceux qui vibrent comme soi.
Et qui nous permettent de faire de cette vision une Réalité.
N.B. personnelle : Reprendre cette liste lors de la prochaine glissade, la relire attentivement et peut-être y ajouter d’autres idées.
Je prends volontiers les vôtres si vous désirez compléter ! 😉
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P.S. Je l’annonce ici en avant première pour toi qui auras lu cet article jusqu’au bout, car je sais que ça te concerne si tu es arrivée là. Cette proposition s’adresse à une femme qui veut déployer son feu sacré et qui est prête à se faire guider lors d’une étape de vie aussi inoubliable que transformatrice, en sentant “qu’il est temps”, car le temps passe vite, très vite.
J’ouvre 2 et uniquement 2 spots d’accompagnement privé en 1:1 avec moi sur une durée de 6 mois. Actuellement, j’accompagne 3 personnes en privé, et 5 est le nombre max. sur lequel je choisis d’accompagner des personnes sur un timing simultané.
Cet accompagnement est particulièrement puissant de par son originalité (on est en conversation continue par messagerie + des sessions sur-mesure pour toi) et l’énergie que cela va engendrer pour toi comme pour moi, et donc comme des vases communicants 😉
6 mois, c’est à mon sens un minimum pour faire un grand saut, mais on va être efficaces pour te permettre de télécharger la nouvelle version de toi : celle que tu aspires à être car si tu es honnête avec toi-même, tu sais que tu es là pour incarner cette Femme. Et tu sais aussi qu’il est temps.
Tu veux en savoir plus ? Ecris-moi pourquoi tu penses que ce coaching est pour toi et comment tu imagines notre co-cheminement à love@marylinrebelo.com
Photo : Youri & Avieta Claessens
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