C’est la phrase qui continue de résonner (raisonner ?) en moi après mon cours de yoga de ce matin. Notre professeure, Caroline Piot, nous demande souvent de formuler un Sankalpa (une intention, une volonté) en début de session afin que celui-ci nous habite durant la pratique, en coordination avec nos mouvements.

C’est un moment que j’adore car les intentions et les mots, c’est un peu toute ma vie. Alors je prends toujours soin de faire la formulation la plus précise et adéquate possible, en fonction du Moment et de ce que j’expérimente actuellement.

 

« Je me laisse guider par le plaisir et la joie »

C’est cette phrase qui est venue s’inviter aussi délicatement que parfaitement aujourd’hui . Et pour cause, après des semaines très mouvementées intérieurement, je réalise à quel point le plaisir et la joie sont les vrais moteurs viables de ce qu’on désire entreprendre. Plus que jamais en ce moment, car vibrer haut il faut !

Quant à se laisser guider, c’est s’abandonner, lâcher prise, accepter de ne pas contrôler. Comprendre qu’il n’y a rien à forcer car on n’est pas seul maître à bord. Et c’est justement lorsqu’on choisit de se laisser porter par cette sensation de félicité, que les portes s’ouvrent en grand vers l’intersection parfaite de ce qui doit être et ce que l’on désire.

Combien de fois me suis-je laissée envahir par les doutes, les questionnements, les auto-reproches, la pression, l’envie, en regardant comment d’autres évoluent et en recherchant mes repères à travers ces voies, leurs voies, qui me semblaient si belles et attractives.

J’ai longtemps cru que si la majorité agit d’une manière, c’est sûrement juste et qu’il suffit alors de l’adapter à soi. Adepte des « il faut », je réalise aujourd’hui à quel point ces deux mots m’ont desservie sans que je ne m’en rende vraiment compte. Il faut faire ainsi, il faut procéder de cette manière… Il faut, il faux. Car rien n’est plus faux que de vouloir à tout prix s’engager sur un chemin qui n’est pas en adéquation avec des valeurs propres, personnelles, alignées et surtout, essentielles

 

A présent, s’il « faut » quelque chose

Je crois qu’il s’agit de suivre sa joie intérieure, ce qui nous illumine au plus profond, ce qui vient du cœur. Sur le même principe que Marie Kondo et sa “Magie du Rangement” : ne garder que ce qui nous apporte du plaisir et de la joie.

Alors pourquoi cela semble-t-il si simple et complexe en même temps ?
Pourquoi est-on conditionné à se poser tant de questions et à tout compliquer au lieu de simplement s’écouter ?
Car si l’on prend la peine de se reconnecter à notre lueur intérieure, n’est-ce pas un sentiment de facilité, de fluidité, de paix et d’harmonie qui la représente ?
Pour quelle raison ne fait-on pas de cette lueur un maître guide constant et… suffisant ?

Je remarque qu’à chaque fois qu’un élan est initié par la joie, il mène à l’accomplissement et à la réussite. Toujours.

Quand l’espace de départ est déconnecté de cette lueur de joie, la destination n’est pas celle que l’on mérite vraiment. Je n’ai cessé de l’expérimenter, l’intégrer (souvent dans la douleur) au cours des dernières années. Et si je l’oublie et m’égare à nouveau, la Vie me corrige de manière pas toujours tendre. Eternel apprentissage.

 

Si je devais imager cette joie

Ce plaisir, cette félicité, ce « bliss » comme disent les anglo-saxons, je dirais que c’est un espace merveilleux, chaud, lumineux, paisible et vif à la fois, avec un sentiment de démesure saine, galvanisante et entraînante, quelque chose qui monte vers l’infini des libertés et permissions, où les limites comme les cadres n’existent plus. C’est au-delà du physique, du matériel, du palpable. C’est un nouveau monde qui, une fois qu’il nous ouvre ses portes, nous laisse entrevoir un aperçu de l’univers de tous les possibles. Lorsqu’on goûte à cela, on accède à une nouvelle compréhension du monde et de soi.

C’est si parfait et évident que cela devrait être un mode de vie. Certes. Mais pour cela, on doit apprendre à se déconditionner. Des schémas bloquants. Des limites souvent dénuées de sens que l’on s’inflige. De l’éducation rigide que l’on a reçue. Des perceptions souvent faussées que l’on s’est, malgré soi, créées.

Il est presque étrange d’avouer que plus c’est simple et joyeux, plus c’est le chemin à suivre.
En réfléchissant profondément et honnêtement à « qu’est-ce que mon simple et mon joyeux ? »
Tout en se posant cette question, qui personnellement m’a énormément aidée : « qu’ai-je à perdre de suivre ce qui m’anime vraiment ? »

 

Quand il n’y a plus de joie, que reste-t-il ?

J’ai terminé le cours de yoga avec cette étincelle en moi.
Celle d’être en joie, de la ressentir.
Et d’avoir irrémédiablement envie de la partager.
A travers cet article comme toutes les transmissions que j’aime tant prodiguer.

 

P.S. Power Goals, un programme qui lui aussi est axé sur le pouvoir de la joie, débute jeudi 17 mars.
Tu ressens l’appel de nous rejoindre ? Fais-toi confiance.

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